20  juin  Posté par Anthony de la Rédac'
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C’est l’histoire d’un Mec de 1996

Hey tu te rappelles…

… de ton premier forfait mobile Itinéris, des Picorettes, des Reeboks Pump, de Nevermind de Nirvana, de l’internet à la minute, de Screech et Zac Morris, d’André Agassi (liste non exhaustive et choix complètement aléatoire… encore que pour les picorettes…)

Additionnons tout cela et on obtient les années 90, cultissimes pour certains surtout pour Julien War alias El Dirty Donut qui nous offre une web série nostalgiquement bidonnante.

Le mec de 1996
En 2012, Damien découvre dans un placard de son appart’, Didier, un type debarqué de 1996 arborant accessoires périmés et blagues pourries. Le quotidien des 2 accolytes risque d’être compliqué pour notre plus grand plaisir !

Laissons-nous happer par ce moment de nostalgie avec trois excellents épisodes du Mec de 1996

Good job à Julien qui signe là une serie qui cartonne et devrait rapidement exploser.
Nous avons rencontré ce réalisateur, scénariste, monteur, comédien et ministre des transports bulgares à ces heures perdues pour une petite interview.

Salut Julien

Comment se porte Didier ?

Julien :
Un peu dépassé par les évènements en ce moment, il capte pas trop l’atmosphère de fin du monde qui règne en 2012!
 

Question télépoche, pourquoi les années 90 ?

Julien :
Nous avons (a priori) tous connu les années 90, c’est un vrai dénominateur commun qui nous rassemble, et quand tu fais des vidéos sur le net, c’est important de toucher le plus d’internautes possible. Et puis on connait bien les années 70 et 80, mais on commence seulement à se rendre compte et d’avoir assez de recul pour décrire les années 90…
 

Ton boulot de ministre des transports en Bulgarie te laisse suffisamment de temps pour écrire, réaliser, monter et figurer dans la série ?

Julien :
C’est un peu compliqué en ce moment il y a une grande réforme ferroviaire dans la province de Blagoevgrad qui me demande pas mal de boulot, mais j’ai quand même le temps d’enfiler un blouson à pin’s de temps en temps pour faire le con sur internet !
 

Etes-vous plusieurs à travailler sur la série hormis les acteurs/figurants ?

Julien :
Nous avons tourné à 4, Bengalwi qui m’assiste, Jules Sempere à la caméra et Yoann Parize, le comédien qui joue le mec de 2012 et… c’est tout !
 

Tu as des inspirations ou influences particulières ?

Julien :
Bien sûr, quand je commence une série humoristique (comme 30 rock ou The Office) je me bouffe une saison entière en quelques soirs et j’essaie de puiser un max d’inspiration dans l’énergie et la créativité de ces programmes. Et puis il y a Lonely Island, trois gars qui font des pastilles pour le Saturday Night Live et qui ont une imagination… débordante ! Ces gars là, j’essaie de comprendre d’où leur viennent toutes ces idées mais je n’ai toujours pas la réponse !
 

Combien d’épisodes comptes-tu écrire ?

Julien :
Ca, ça dépend du succès de la série ! Comme on a pas vraiment une équipe technique fournie, c’est énormément de boulot de préparation, de tournage etc. On ne peut pas se donner autant de mal pour ne toucher qu’une centaine de personnes… Alors on compte beaucoup sur le bouche à oreille pour que le compteur s’emballe et que l’on puisse retourner d’autres épisodes !
 

Ecrire pour un média comme Bref peut le faire, est-ce un exercice auquel tu aspires ?

Julien :
Les auteurs de Bref ont eu beaucoup de chance, Canal leur a filé une paix (paie?) royale, mais ce n’est pas toujours le cas en télé. J’aime diffuser sur internet car personne ne t’emmerde, te dit quoi faire et comment le faire. C’est un vrai espace de liberté !
 

Qu’est ce qui te plait sur web comme format identique au Mec de 1996 ?

Julien :
J’avoue que je connais très peu! Beaucoup de web série sont feuilletonantes, et souvent je n’ai pas le courage de me lancer dans une dizaine d’épisode pour comprendre le onzième… En règle générale les web séries sont un peu le parent pauvre des séries en France, peu d’exposition, peu de considération… Elles sont dépendantes du désir des blogueurs !
 

As-tu d’autres projets en cours ?

Julien :
Un long métrage qui sort le 19 décembre en salle et que j’ai co-écrit avec Rémy Four. Ca s’appelle « De l’autre côté du Périph » c’est réalisé par David Charhon et c’est avec Omar Sy et Laurent Lafitte. Et sinon pas mal d’écriture (je suis scénariste)
 

Qu’est ce qu’on peut te souhaiter pour demain ?

Julien :
Un gros buzz sur le Mec de 1996, pour pouvoir tourner plein d’autres épisodes !
 

Quel mode des années 90 remettrais-tu au goût du jour ?

Julien :
La banane. C’est cool stylé et pratique, je ne comprends même pas que ce soit démodé un jour !
 

Un mot pour la fin ?
C’est la dernière fois que l’on pose cette question en interview mais pas de pression ‘fin choisis bien !

Julien :
Comme ça, au feeling, je dirais: « COWABUNGA! »
 

Merci à Julien pour sa disponibilité et surtout pour ses vidéos.
Vous l’aurez compris il faut plébisciter au max le mec de 1996 alors Likez et partagez car cette série le mérite !!

Source image : Journal du geek

2 commentaires on “C’est l’histoire d’un Mec de 1996”

  1. howdygg Reply

    À quand d’autres épisodes ?? Y a tellement de choses à faire encore avec ce Didier de 96 !!!

    En tout cas c’est fun !!!

  2. Jigmé Reply

    C’est très bon les gars !

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